La 24ème édition des Rendez-vous de l’histoire se tiendra du 6 au 10 octobre 2021, sur le thème « Le Travail »
Le travail occupe nos vies. Sa définition évolue continument, en lien avec les innovations techniques et les changements sociaux. Depuis la fin du XXe siècle, le travail connaît des mutations majeures. Les images du travail, ses modes d’organisation et ses conditions ne cessent de diverger. De l’accomplissement individuel à la précarité du modèle des plateformes en passant par le développement du télétravail, de la quête de sens au burn-out, de la robotisation à la fin du travail : comment imaginer le travail de demain à l’aune de ce qui se passe aujourd’hui ?
Mercredi 6 oct. 2021 de 18:00 à 20:00 Halle aux grains – Hémicycle
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Ouverture officielle des Rendez-vous de l’histoire
Présentation de la 24e édition et du thème « Le Travail »
Intervenants
Jean-Noël JEANNENEY
» Néolithique, aube de l’humanité, aube du travail ? «
Table ronde proposée par le Conseil scientifique et par l’Inspection générale de l’Éducation Nationale, Groupe Histoire-Géographie
La bête humaine
Réalisation : Jean Cocteau
Production : Les Acacias
Année : 1938
Pays : France
Genre : Fiction
Témoin d’un meurtre commis par Roubaud, chef de gare au Havre, Jacques Lantier, mécanicien de locomotive, devient l’amant de Séverine, la femme de l’assassin. Ce secret les rapproche et Séverine incite Lantier à tuer Roubaud qu’elle déteste. Mais Lantier souffre d’un terrible mal qui l’empêche de vivre ses passions amoureuses…Adaptation du roman d’Emile Zola dans la saga des Rougon-Macquart, une plongée dans l’âme humaine, mais aussi dans l’univers des cheminots, avec une scène d’ouverture d’anthologie.
Apprentis, lycéens et chefs d’œuvre : l’excellence au travail
Plus qu’un simple projet, le chef d’œuvre est aujourd’hui un objet de formation exceptionnel dans les lycées professionnels. Individuel ou collaboratif, le chef d’œuvre est pluridisciplinaire, s’inscrit dans le temps long et aboutit à une réalisation concrète. Il concerne les apprentis de CAP et tous les élèves ou apprentis de bac professionnel. Il vise à valoriser le parcours du candidat et à promouvoir l’excellence professionnelle. Pourquoi le chef d’œuvre n’est-il pas un travail comme un autre ? Quel lien crée-t-il entre le travailleur et son métier… Apprentis, lycéens et collégiens se rencontrent pour échanger sur ces questions.
Travailler en France après 1945
Les multiples transformations qui affectent la société française après 1945 trouvent leur origine dans les évolutions du travail même et interdisent la bipartition trompeuse Trente Glorieuses / crise : une mécanisation rapide bouleverse l’agriculture engagée dans une contraction durable. La rationalisation affecte la quasi-totalité des branches industrielles. L’essor des services favorise enfin une croissance soutenue de l’emploi féminin. Cependant, la désindustrialisation qui apparaît à l’orée des années 1960, induit des difficultés sectorielles et régionales croissantes. Il faudra ainsi observer les figures du travail, l’activité même, les conditions d’emploi ou les modes de rémunération pour rendre compte des différenciations croissantes à l’intérieur des mondes du travail.
Négocier, résister, contourner, s’émanciper : les enjeux politiques du travail
Carte blanche à l’AFHMT- Association Française pour l’Histoire des Mondes du Travail
Les principaux enjeux politiques de notre époque – globalisation, inégalités, démocratie – ne sauraient être véritablement compris sans les perspectives de l’histoire de longue durée du travail. Une histoire renouvelée incite à reprendre non seulement les processus de mises au travail, mais aussi les pratiques, les projets et les politiques déployés par les travailleurs dans la défense de coutumes et d’intérêts, personnels ou collectifs. La table-ronde fera dialoguer des historiennes et historiens spécialistes de différentes périodes (moderne et contemporaine) et de différentes aires culturelles (Europe, Afrique).
Les frontières du travail : le consommateur travaille-t-il?
Les grandes mutations dans la sphère productive transforment la nature du travail et bousculent ses frontières. On songe, par exemple, à l’expansion des activités numériques de plateforme ou encore à celles des services. De nombreux chercheurs ont observé à quel point le consommateur était de plus en plus mobilisé dans le processus de production. Cela se traduit notamment via des systèmes d’organisation comme les self-services des grandes surfaces, les plateformes collaboratives ou encore les jeux vidéo. Cette plus grande implication du consommateur est-elle intentionnelle ou non ? Peut-on aller jusqu’à affirmer que le consommateur produit une valeur économique ?
Le revenu universel : panacée, utopie, danger ?
Revenu universel, revenu de base, revenu d’existence : si les mots changent, le principe reste le même : verser à chacun une allocation mensuelle individuelle d’un montant égal pour tous, sans condition de ressources ou de besoins et sans exigence de contrepartie. C’est dans cette universalité que réside le changement de paradigme : alors que les minima sociaux sont versés à ceux qui en ont besoin, le revenu universel est attribué à tous les citoyens. Irréaliste selon ses détracteurs, solution d’avenir pour ses partisans, le revenu universel suscite des prises de position souvent radicales.
Jeudi 7 oct. 2021 à 10:00 Vendredi 8 oct. 2021 à 10:00 Samedi 9 oct. 2021 à 10:00 Dimanche 10 oct. 2021 à 10:00 La Fabrique
C’est notre histoire – Esclavage et abolitions : une histoire de France
Une exposition itinérante qui présente en 12 panneaux l’histoire de l’esclavage colonial français sur 4 siècles, autour de quatre grandes thématiques : la France et la naissance de l’esclavage colonial ; l’apogée du système esclavagiste au XVIIIè siècle ; l’explosion du système et les abolitions ; prolongements et héritages, du XIXe siècle à nos jours. Elle propose une approche incarnée par de grandes figures d’héros et d’héroïnes, mais aussi par les acteurs anonymes, et sensibilise aux héritages multiples de cette histoire. Une production de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage.
Les damnés de la commune : dans l’atelier de Raphaël Meyssan
La Commune de Paris est un événement historique méconnu, discuté, voire méprisé. La commémoration de son 150è anniversaire l’a réinstallé dans les mémoires. Raphaël Meyssan, au travers d’une bande dessinée et d’un film d’animation, basé sur l’utilisation de gravures d’époque, fait revivre cette tentative d’instauration d’une république démocratique et sociale et son achèvement dans la fureur et le sang. Au travers de destins singuliers d’anonymes croisant des acteurs de premier plan, il sauve de l’oubli les « damnés de la Commune ». L’exposition retrace la fabrique de ce parcours historique et graphique d’une saisissante originalité. Une production Delcourt.
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Les festivals face à la transition écologique: 21 mars à 18h au Fort de Tourneville
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Festivals de théâtre de Berlin et d’Avignon: voyage critique pour les jeunes
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