Esclaves, Commerce et Liberté.
Dans le cadre du 10 mai, Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition, les Archives municipales mettent en ligne sur leur site internet un dossier ressource sur le sujet intitulé Esclaves, Commerce et Liberté.
Basé sur le contenu du tout nouveau livret pédagogique de notre service éducatif « Le Havre, port négrier XVIIe-XIXe siècles», il est aussi l’occasion de rappeler le rôle du Havre dans la traite négrière et de valoriser les sources disponibles sur ce sujet aux Archives mais aussi à la Bibliothèque Armand-Salacrou et aux Musées d’art et d’histoire.
Amené encore à s’enrichir, vous pouvez découvrir ce dossier grâce au lien ci-dessous :
https://archives.lehavre.fr/expositions-virtuelles/esclaves-commerce-et-liberte
Quatre siècles de traite, 12.5 millions d’Africains déportés
Ce sont les Portugais qui ont initié la traite* transatlantique. L’historien portugais Gomes Eanes de Zurara (1410- 1474), contemporain des événements, indique dans ses Chroniques de Guinée (1453) que le commerce des esclaves* africains a débuté au Portugal en 1441. Dès 1444, s’ouvre le marché aux esclaves de Lagos, en Algarve, dans le sud du pays. Avant même la découverte de l’Amérique (1492), des esclaves africains sont exploités par les Portugais dans les plantations* de canne à sucre des îles de Madère, des Açores et du Cap-Vert….
À l’échelle européenne, les ports britanniques de Liverpool, Londres et Bristol ainsi que le port français de Nantes sont les principaux points de départ des expéditions de commerce triangulaire*. Pour la France, Le Havre, associé à Honfleur, vient en deuxième position en nombre d’expéditions après Nantes.
Le taux de mortalité sur les navires est de l’ordre de 10 à 20 %. Cette mortalité est prise en compte par les armateurs*. Ainsi, Amand Le Carpentier envisage une perte de 15 % de la cargaison lors de la traite* et de la traversée de l’Atlantique. …
Un timide mouvement anti-esclavagiste au Havre
Le Havre dont l’économie repose sur le commerce portuaire doit une partie de sa prospérité à la traite*. Il est difficile, dans ce contexte politique et économique dominé par les négociants*, de voir germer puis s’épanouir les revendications abolitionnistes. Cependant, quelques personnalités locales ou liées au Havre s’affirment.
Des Havrais opposés à l’esclavage :
L’Abbé Dicquemare (1733-1789)
Bernardin de Saint-Pierre (1737-1814)
Édouard Corbière (1793-1875)
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