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« Le Sel de la terre », W.Wenders, J.R.Salgado

Sebastian Salgado est né à Aimorés au sud-est du Brésil en 1944 dans la ferme de ses parents éleveurs, située dans une région montagneuse de l’Etata du Minas Gerais et dans la vallée du Rio Doce. Son père vendra le bois issu de ses terres pour payer des études à ses 7 enfants, 6 filles et un garçon. Il rêvait d’avoir un fils avocat. Sebastiaô qui n’accrochait pas bien aux études de droit se révélera un étudiant brillant en sciences économiques. Puis, du fait de la dictature, il quittera le Brésil avec sa compagne en 1964, découvrant la photographie à Paris, tout en travaillant comme économiste.

Grâce au soutien de sa femme Lelia Wanick Salgado, il choisira très rapidement le métier de photo-reporter pour parcourir les continents, les pays aux habitants malmenés par les famines et les conflits durant les trente dernières années du XXème siècle. Il travaillera successivement pour les agences photographiques Sygma , Gamma et Magnum .

« Salgado n’est pas du genre à faire un saut dans un coin où il se passe quelque chose de terrible pour repartir aussitôt. L’essentiel de ses travaux est fondé sur des recherches approfondies, de longue période passées sur place, des rencontres et des échanges avec ceux qu’il photographie, et auxquels il lui est souvent arrivé de se lier de manière durable.A la fois journaliste, militant, chercheur et artiste, Salgado a accompli un énorme travail ».

http://fotosix.wordpress.com/2011/08/24/le-photographe-humanitaire-sebastiao-salgado/

 

L’économiste restera fidèle au terrain et même à sa terre brésilienne. Ébranlé par les reportages réalisés dans les camps de réfugiés sur les routes du Rwanda et des états limitrophes, il se réfugiera dans la ferme de ses parents, son père étant âgé et malade, avant de reprendre ses voyages pour cette fois capter la nature dans toute sa splendeur.

Les photos de cette période étaient exposées il y a un an à la Maison Européenne de la photographie, à Paris. Voir le diaporama ici.

www.mep-fr.org/evenement/sebastiao-salgado-2/

« A l’origine la végétation de la commune était principalement constituée de forêt atlantique, dont il reste une faible surface en raison des déboisements. Un projet pionnier de reboisement de près de 600 ha a été mené par le photographe Sebastião Salgado et sa femme Lelia Wanick Salgado sur le site de la fazenda Bulcão, également connu comme « Instituto Terra ». Une partie du film documentaire « Le sel de la terre » de Juliano Ribeiro Salgado et Wim Wenders, sorti en 2014, est consacrée à ce projet. »

r.wikipedia.org/wiki/Aimorés_(Minas_Gerais)

« Salgado choisit lui-même ses projets aux quatre coins du Brésil : il travaille toujours en noir et blanc et avec une saturation minimale et observe la vie de ceux qui vivent et qui travaillent dans des conditions difficiles : migrants, mineurs, victimes de la famine… Un de ses reportages les plus renommés, intitulé La Mine d’or de Serra Pelada, porte sur le quotidien dans une mine d’or au Brésil, reportage dans lequel il parvient à décrire les conditions de travail auxquelles les mineurs sont soumis.

Cependant, depuis le début des années 2000, des journaux (dont le New York Times) critiquent les photographies de Salgado. Le photographe est accusé d’utiliser de manière cynique et commerciale la misère humaine. Une critique un peu gratuite qui n’enlève aucunement la valeur de l’œuvre photographique de Salgado ».

http://fotosix.wordpress.com/2011/08/24/le-photographe-humanitaire-sebastiao-salgado/

« Le photographe Sebastio Salgaddo est un adepte du film Kodak T-Max iso 400. Une seule personne était autorisé à développer ses films et à imprimer ses clichés ».

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