Laure Adler s’entretient avec le scénographe Richard Peduzzi

France Culture (A propos de l’événement du 20/11/14)

« C’était gangster ou artiste ». Il a grandi entre deux univers, comme il le raconte dans « La-bas, c’est dehors ». Du coté de son père, c’est la campagne. Du coté de sa mère, c’est le Havre, détruit par la guerre, où il se promène au milieu des décombres.

http://www.franceculture.fr/emission-hors-champs-richard-peduzzi-2014-11-20

« On me parlait tout le temps de ma mère mais elle était absente », en prison. Il se souvient parfaitement de la première fois où il est allé la voir. Cette vision de la prison l’a inspiré pour le théâtre, pour sa vision du plateau, « la cage de scène, un lieu où je crée mes évasions« .
Il parle de son obsession pour les « nouveaux paysages« , de sa manière de créer. Faire des décors de théâtre, « c’est peindre« . Tout peut inspirer Richard Peduzzi, même les scènes du quotidien« Les minutes qu’on vit font partie de l’absolu ».
Aujourd’hui, il travaille avec Vincent Huguet, Luc Bondy… mais sa première rencontre, son plus grand compagnonnage fut Patrice Chéreau. Un « coup de foudre ». Avec Chéreau et Boulez, il cherche à restituer « la nouveauté de la forme ».
De la « cage de scène » il a essayé de faire « un pinceau, un outil de rêves »« Les textes que je lis sont des paysages »
Richard Peduzzi évoque ses décors sur le « Ring » de Wagner à Bayreuth, rend hommage aux artisans et aux techniciens, parle de sa rencontre avec Bud Powell et de son amour pour Rome« J’ai toujours été à Rome ». New York, le fascine aussi. 
« Dedans, c’est quand on n’a pas trouvé « La-bas c’est dehors » (…) coincé dans l’existence. On n’a pas trouvé la chose qu’on a envie de faire dans la vie ».

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