Sortie du livre « Jacques Hamon résistant havrais et défenseur de l’art »
Consacré à Jacques Hamon, créateur de la galerie qui porte son nom, patriote interné durant la Seconde Guerre mondiale, ce livre* relate son parcours au sein de la Résistance. Plusieurs années de recherches dans les Archives nationales, départementales, communales, en France et en Angleterre, ont permis de révéler un pan méconnu de l’histoire locale. Le livre s’appuie également sur des témoignages et de nombreux documents conservés précieusement par Jacques Hamon
Une séance de dédicaces et rencontre avec les autrices en présence des éditeurs aura lieu
le samedi 13 avril 2024
à 14h30 à 18 heures
à la Galerie Hamon, 44 place de l’Hôtel de Ville, Le Havre.
Ce récit véridique se veut avant tout un hommage aux hommes et aux femmes qui se sont battus pour notre liberté. Parmi eux, se trouvent de nombreux résistants de la région du Havre, de Bolbec, Bordeaux Saint-Clair, Étretat, Harfleur, Montivilliers, Octeville-sur-Mer, Pierrefiques, Saint-Romain-de-Colbosc, Sainte-Adresse, Turretot et Yport. Dès la première heure, Jacques Hamon fut de ceux-là. Il fait partie du Groupement de résistance générale, ainsi nommé par ses fondateurs en 1940 et surnommé Groupe Morpain après la guerre. Assurée par Gérard Morpain et Henri Chandelier, la direction secrète confie bientôt d’importantes responsabilités à Jacques Hamon.
Mais en juin 1941, des arrestations amènent l’internement de plusieurs patriotes, dont Gérard Morpain, Jacques Hamon et son oncle, René Brunel, tous trois inculpés d’espionnage. Commence alors une longue correspondance entre Jacques et ses proches. Le 27 novembre 1941, le procès s’ouvre à Paris, où quatorze accusés sont détenus. Peu après, quatre d’entre eux sont condamnés à mort. Jacques Hamon échappe de peu à la peine capitale. Il honore la promesse faite à Gérard Morpain de continuer le combat et de léguer sa charge à Roger Mayer. Ce dernier accepte d’encadrer l’organisation avec Henri Chandelier. En février 1942, il crée le journal clandestin L’Heure H, dont le nom devient aussi celui du mouvement. Cependant, une dénonciation renvoie la Gestapo sur la piste de Jacques Hamon. Caché à Paris, le jeune homme finit par trouver un emploi à la galerie d’art Drouant. Là, il se découvre un vrai talent et une passion pour l’art.
En juillet 1943, l’Heure H rallie le réseau Salesman/Hamlet. Hélas, celui-ci est décapité en mars 1944, plusieurs de ses membres sont interpelés à Rouen et au Havre. Plus de soixante patriotes sont ensuite déportés.
A la nouvelle du débarquement en Normandie, Jacques Hamon rentre à pied au Havre avec cinq compagnons. Puis, engagé dans les FFI, il contribue à la libération de sa ville natale en septembre 1944.
Préface par Christophe Préteux, journaliste Paris-Normandie
Format 18cm x 24cm – Tarif €29 – Edition Les Choucas
Leave A Comment