Les Couleurs du souvenir, rencontre avec Yoland Simon le 24 janvier
Les Couleurs du souvenir, le dernier ouvrage de Yoland Simon, président de la Maison de la culture du havre dans les années 80 et toujours adhérent de notre association, vient d’être publié par les éditions des Mandarines.
Avec l’aide de Marie-Anne Lemonnier, également adhérente de notre association, , Yoland Simon fera une lecture de l’ouvrage le vendredi 24 janvier à 17 heures 30 au centre social Pierre Hamet au Bois de Bléville (16 allée Pierre de Coubertin).
Cet ouvrage est un journal tenu par l’auteur entre le 6 avril et le 6 juin 2024, date du deuxième anniversaire du décès de son épouse. Dans un jeu où l’actualité semble attiser les feux de la mémoire, se croisent les souvenirs de plus de soixante années d’une vie commune avec celle dont l’absence toujours présente tisse la trame des jours dans un passé sans cesse recomposé. Ainsi se poursuit une quête mémorielle commencée, deux ans auparavant, dans L’Abeille ensommeillée (aux éditions des Mandarines).
« Cependant, dans ses multiples accidents, l’existence offre de nombreuses occasions qui favorisent le retour du passé, même dans sa parfaite banalité. Ce sont des propos à nouveau entendus, des petits plaisirs retrouvés, des voyages recommencés, des paysages redécouverts, enfin tant d’anodines activités, de bonheurs revenus, de chagrins aussi. Car la joie comme la tristesse autorisent également le surgissement de ces bribes de vie qui se rappellent à nous dans leurs divers coloris. »
Ce nouveau livre a déjà suscité des réactions élogieuses.
Annie Ernaux (prix Nobel 2022 de littérature) lui écrit :
« Cher Yoland SIMON,
Écrire sur ces jours de 2024 et vos souvenirs, c’est une façon très émouvante de maintenir votre épouse, Yvette, dans notre monde. Ces souvenirs sont aussi partageables, qui touchent à la vie commune dans un couple à l’époque enfuie.
Vous écrivez cette phrase à propos d’Yvette : « Depuis longtemps déjà, je me suis emparé de son passé pour le fondre dans les images de notre existence commune. »
Tout est là et le passé composé assure la pérennité de cette mémoire commune. »
Jean-Pierre SIméon, directeur de la collection Poésie aux éditions Gallimard, lui écrit aussi:
« Mon cher Yoland,
J’ai lu avec un vrai plaisir ton livre qui peint les couleurs de la vie sur le gris du chagrin. C’est tellement généreux et sans artifice aucun que cela touche comme cela est : la conversation d’un ami, écrivain certes, mais d’abord d’une probité humaine rare. Le portrait d’Yvette tendre et malicieux la rend magnifiquement présente et dit à l’amble votre chemin d’existence franc et ouvert comme je vous ai connus tous deux. Ta discrétion et ton humilité offrent ces lignes comme en s’en excusant mais, crois-moi, ces pages vraies et naturelles valent mieux que tant de livres fiers d’eux-mêmes et lourdement prétentieux que je reçois chaque jour, qui ne disent rien au fond. Que vaut une écriture si elle n’est pas une parole, simplement déjà une parole ? Et elle n’est parole que si elle est mariée à la vie, quoi qu’il en soit.
Je t’embrasse. «
Le livre est en vente à LA GALERNE.
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