« Le Monde lui appartient », de Raoul Walsh (1952)

Le Studio précise :

La première édition du festival Ciné Salé – « Festival international du film de mer et de marins » – se déroulera simultanément dans les trois cinémas havrais, les vendredi 16 et samedi 17 octobre.

Il est important qu’un festival de cinéma soit créé dans notre ville. Rappelons qu’il était réclamé depuis des années : un projet sur l’imaginaire portuaire, auquel avait travaillé Ginette Dislaire, avait même déjà été élaboré il y a quelques années, sans suite hélas…

On peut consulter le site internet du festival :
La page d’accueil (http://www.cine-sale.com/1/le_programme_2015_897294.html) liste quelques-uns des grands rendez-vous.
Consulter surtout le programme complet :
http://www.cine-sale.com/1/upload/1_programmepourweb.pdf

Parmi les films choisis par les organisateurs, deux méritent tout particulièrement d’être découverts au Studio, car ils sont l’oeuvre de grands réalisateurs : Raoul Walsh (Gentleman Jim, La Femme à abattre) et Jean Grémillon (Remorques, Lumière d’été)

Le Monde lui appartient, de Raoul Walsh (1952), avec Gregory Peck – vendredi à 20 heures

The World in His Arms (titre original) fait alterner les scènes d’action (courses de navires sur la mer), les scènes lyriques (Gregory Peck faisant contempler San Francisco endormi à sa fiancée, et la menant, la nuit toujours, sur son bateau désert), de suspens (comment les amis de G. Peck empêcheront-ils le mariage de la comtesse russe avec un vieux prince protégé par toute une armée ?) et quelques scènes franchement comiques (l’ami eskimo de Gregory Peck, partout suivi de son otarie apprivoisée). Walsh, comme Ford, introduit souvent des personnages secondaires – la vieille douairière ou l’eskimo de The World in His Arms – qui permettent des instants de détente et d’humour. (Encyclopaedia Universalis)

Gardiens de phare, de Jean Grémillon (1929) – samedi 18 h 30

Complétons les quelques lignes du programme : Le film, photographié par le grand Georges Périnal (et Jean Jouannetaud) , est visuellement éblouissant avec ses intenses ballets de lumière, ses irisations et miroitements. Mais son formalisme est transcendé par la musique. Car si la partition originale de Roland Manuel est perdue Gardiens de phare regorge d’effets sonores et Grémillon, l’élève de Vincent d’Indy, fait respirer chaque plan d’une pulsation rythmique, d’une véritable vie organique qui confirment qu’il est bien le plus musicien des cinéastes français. (http://www.avoir-alire.com/gardiens-de-phare-la-critique )

L’occasion rare aussi de connaître Génica Athanasiou, si passionnément aimée d’Antonin Artaud.

Bons films à tous !

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