Après son Assemblée Générale, l’association aborde l’année 2011 avec le patrimoine de l’intelligence et la pugnacité de ses idéaux.

Le Conseil d’administration de l’association MCH remercie tous les adhérents qui nous ont fait l’amitié de participer à l’assemblée générale, à cette date tardive.
Cette rentrée, sous les auspices du cinquantenaire de la maison de la culture, prouve, s’il en est besoin, que nous sommes toujours des acteurs de son histoire, et que nous voulons aller de l’avant.
Nombre de débats effleurés lors de notre rencontre seront approfondis au cours de l’année 2011.

Nous avons été heureux de la participation – même rapide – du directeur à notre AG : nous retenons que notre engagement sera plus que jamais nécessaire pendant la période « compliquée » des saisons « hors les murs » : dans notre fréquentation des lieux de spectacles excentrés, auprès des publics fidèles et dans la conquête de nouveaux publics, dans la réflexion sur « l’excellence artistique » et l’ouverture au plus grand nombre.

Pour le cinquantenaire, nous sommes attachés à présenter les « hommes », les « grands moments » et les enjeux culturels, surtout en cette période où la culture « pour chacun » veut supplanter la culture « pour tous » chère à nos fondateurs.
Nous demandons à tous ceux qui le désirent, de transmettre leurs idées, leurs témoignages, ou de participer aux réunions d’un comité chargé de préparer : la rédaction d’un ouvrage, grâce à l’auteur Antoine Fiszlewicz, la réalisation d’un DVD de portraits filmés par Y. et M. Simon, l’organisation d’un colloque, et peut-être un spectacle avec Valérie Lecoq.

Quant à la Saison Haïtienne (cf compte-rendu), nous vous invitons à y participer plus largement, en particulier le 20 janvier, pour la venue du grand écrivain Dany Laferrière. Nous avons besoin des adhérents pour distribuer nos flyers et plaquettes.

Enfin, notre site mérite d’être visité www.asso-maisondelaculture.fr : pour y piocher toutes sortes d’informations culturelles et pour s’exprimer (sur le Forum ou dans les commentaires). D’autant que nous sommes sans doute une des rares associations de spectateurs actifs et engagés comme nous…
Pour conclure, nous vous incitons à adhérer et à faire adhérer autour de vous, ( qu’en est-il de la participation des jeunes ?) afin que notre association soit une force.

Très cordialement, pour le CA,
Isabelle Royer, présidente.

L’intervention de Jean-François Driant :

Le Directeur est satisfait de ce début de saison. Bonne fréquentation. Mais il rappelle que le spectacle des Ballets du Cambodge a dû être annulé (peut-être reviendront-ils l’an prochain), ainsi que la première représentation du spectacle de Julie Bérès (un départ de feu au Petit Volcan !) ; la neige a également empêché la venue de groupes scolaires.
Mais l’essentiel de son intervention a été consacré à l’avenir, proche ou plus lointain :

1) Jean-François Driant a apporté nombre de précisions sur les deux ou trois saisons hors les murs qui nous attendent, à partir d’octobre 2011 – le Grand Volcan rénové devant rouvrir fin 2013 ou début 2014.

  • C’est la Gare Maritime, rue Lucien-Corbeaux, un lieu mythique pour les Havrais, qui a été choisie pour accueillir nombre de spectacles. C’est un lieu bien sécurisé déjà, où se déroulent chaque année une trentaine de manifestations. Des travaux d’aménagement visant à améliorer le confort, l’accessibilité aux handicapés et la convivialité commenceront en avril 2011. Le parking sera également amélioré. La Gare comprendra deux salles de spectacles, l’une assez proche de celle du Petit Volcan (pour 200 personnes),  l’autre plus grande (pour 5/600 spectateurs). Cette jauge plus limitée que celle du Grand Volcan amènera à dédoubler certaines représentations. Des navettes sont prévues (au départ du Volcan) pour desservir ce lieu un peu excentré et permettre de s’y rendre sans voiture.
  • Parallèlement des spectacles auront lieu sous des chapiteaux installés ponctuellement en haute ville – sur le modèle de ce qui se fait déjà au Champ de foire. L’idée de Jean-François Driant est d’aller à la rencontre des gens là où ils vivent.
  • Le Directeur a également le projet d’équipes d’animation qui concevraient des spectacles différents à l’échelle d’un quartier.
  • Enfin, des théâtres « amis », du Havre ou de banlieue, pourront également accueillir la Scène nationale, comme cette année les Bains-Douches avec Dans le rouge de Lucie Valon.

2) Jean-François Driant est également revenu sur les travaux de réhabilitation des locaux de la Scène nationale.

  • Il a rappelé que le Grand Volcan souffrait de maux anciens augmentés par le vieillissement ; problèmes d’eau (infiltrations multiples), électriques, d’accessibilité aux personnes handicapées : il n’est plus du tout aux normes ; acoustique défectueuse, l’une des pires qui soient ; les installations scénographiques sont à rénover ; des places d’angles doivent être supprimées pour permettre à chacun de voir la scène ; le chauffage est un gouffre financier : 200 000 euros/an ! On prévoit donc une jauge ramenée à 900 places, toutes correctes, et un plateau ramené de 25 à 20 mètres, l’actuel étant trop large pour les artistes.
  • L’Eden ne deviendra pas une salle de répétitions – contrairement à ce que la Ville avait annoncé initialement : impossibilité architecturale, technique (salle en pente…). L’Eden pourrait accueillir des conférences (par exemple l’Université populaire), diffuser des images (sans avoir le statut – très encadré – de cinéma, hélas !), voire des spectacles pour jeune public : la réflexion est en cours.
  • La Scène nationale perd le Petit Volcan ; mais cette perte sera compensée par la création de l’Electro, l’ancienne usine Hoover de la rue Louis-Richard. Une nouvelle salle de théâtre de 400 places (donc plus grande que le Petit Volcan) va y être aménagée ; le plateau y sera plus grand et la hauteur plus satisfaisante (les 7 mètres du Petit Volcan gênent souvent  les metteurs en scène). Au-dessus de cette scène sera installée une salle de répétitions de mêmes dimensions. Des lieux de restauration complèteront cet ensemble culturel voué aux arts vivants avec, à côté de la Scène nationale, le Centre Chorégraphique National du Havre et des espaces destinés aux plasticiens.

Enfin, Jean-François Driant a pris le temps de répondre à quelques questions. Un adhérent, notamment, a estimé que la qualité des spectacles proposés baissait. Le Directeur a dit son incompréhension. Sans doute fallait-il y voir le regret de ne plus rencontrer – ou beaucoup moins – les grands auteurs dramatiques, les grands metteurs en scène de théâtre que la Maison de la Culture, devenue Scène nationale, a toujours accueillis. Mais nombre de spectacles autres ont trouvé leur public et ont été plébiscités. Récemment, et dans des registres différents, Bartabas, le cirque Eloize, les Dissonances…

Michel Joste, secrétaire de l’association MCH

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