On connaît le célèbre apologue chinois : Tchouang-Tseu rêvant qu’il est un papillon, mais n’est-ce point le papillon qui rêve qu’il est Tchouang-Tseu ? De même dans cette pièce, adapté du roman de Reymond Queneau, est-ce le Duc d’Auge qui rêve qu’il est Cidrolin ou Cidrolin qui rêve qu’il est le duc d’Auge ?
Nous suivons le Duc d’Auge à travers l’histoire, un intervalle de 175 an sépare chacune de ses apparitions. De 1264 jusqu’à 1964, période où il rencontre enfin Cidrolin qu’il a vu dans ses songes se consacraient à une inactivité totale sur une péniche amarrée à demeure. La seule occupation de ce dernier semble être de repeindre la clôture de son jardin qu’un inconnu souille d’inscription injurieuse.
Les fleurs bleues
Par la compagnie La Servante
Texte de Raymond Queneau
Adaptation et mise en scène François Bizet