Coronavirus : après le déconfinement, le secteur de la culture restera encore paralysé

JOURNAL LE MONDE

A l’exception des « petits musées » qui pourront rouvrir au 11 mai, cinémas, théâtres, salles de concerts resteront fermés et les grands festivals attendront septembre.

Un paragraphe pour la culture. Il aura fallu attendre le chapitre « Retour à la vie sociale », pour qu’Edouard Philippe, dans son discours consacré à la stratégie nationale de sortie du confinement, mardi 28 avril, devant l’Assemblée nationale, scelle le sort des « activités culturelles ».(…) Cliquez sur le lien audio :

CORONA ENFANTS ARTISTES

Au lundi 11 mai, seules les galeries d’art (parce qu’elles font partie des commerces), les médiathèques, les bibliothèques pourront rouvrir leurs portes, ainsi que les « petits musées », a listé le premier ministre. En revanche, et c’était prévisible, les « grands » musées, les cinémas, les théâtres et les salles de concerts resteront fermés jusqu’à des jours meilleurs. Enfin, l’été ne sera pas à la fête : aucun événement ou festival regroupant plus de 5 000 participants ne pourra se tenir avant le mois de septembre.

La sécheresse de ces annonces – qui font l’impasse sur les lieux de patrimoine – pose de nombreuses questions.(…)

Il semble évident que le spectacle vivant sera parmi les dernières activités à accéder au déconfinement.(…)

Quant au cinéma, « les exploitants ne sont pas étonnés que les salles restent fermées », indique-t-on au Centre national du cinéma (CNC). « La profession attend la perspective de pouvoir réexaminer la situation fin mai, en vue d’une éventuelle réouverture des salles mercredi 1er juillet. » SANDRINE BLANCHARD

Les compagnies de théâtre se battent pour voir leurs contrats honorés

Elles se comptent par centaines : ce sont les compagnies qui avaient des tournées en cours ou prévues quand tout s’est arrêté, le 15 mars. Elles devaient présenter leurs spectacles dans des centres dramatiques nationaux, des scènes nationales, des théâtres de ville ou des festivals. Certaines avaient quelques dates d’ici à fin juin, d’autres plusieurs dizaines. Toutes se sont retrouvées dans la même situation : leurs contrats étaient signés, comment allaient-ils être honorés ? (…)

Pour les spectacles annulés, la situation a sensiblement évolué, en un mois. En règle générale, deux options se présentent : soit les lieux paient le « coût de cession », c’est-à-dire le contrat initial qui comprend le prix de vente du spectacle, les salaires des intermittents et des intervenants, et une somme versée à la compagnie, la « marge d’exploitation » ; soit ils paient le « coût plateau », c’est-à-dire le salaire des intermittents, artistes ou techniciens participant au spectacle.(…)

La situation a évolué depuis que, fin mars, le gouvernement a pris des mesures en faveur des intermittents, en particulier le recours au chômage partiel. Il a également levé la « clause du service fait », qui n’autorisait pas les collectivités à rémunérer un service non rendu. BRIGITTE SALINO

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