Négociation entre les syndicats et les employeurs de la profession du spectacle

Syndicats et employeurs de la profession du spectacle se sont retrouvés jeudi matin au Conseil économique, social et environnemental (Cese) pour une première réunion sur l’épineux dossier de l’assurance chômage des intermittents.

Cette négociation inédite, parallèle à celle sur le régime général d’assurance chômage menée par les partenaires sociaux, a été mise en place par la loi Rebsamen du 17 août 2015, après une longue concertation qui a permis d’apaiser le dernier conflit des intermittents en 2014.

Cette première réunion a permis de définir une méthode et un calendrier de travail, a indiqué à l’AFP Denis Gravouil, secrétaire général de la CGT Spectacle.

La CGT Spectacle a demandé et obtenu que tous ceux qui avaient participé à la concertation sur l’intermittence mais qui ne sont pas invités à la négociation soient auditionnés, comme la coordination des intermittents et des syndicats non représentés par les grandes centrales (Sud, Syndicat national des techniciens de la cinématographie et de télévision etc…).

Seules les cinq centrales syndicales CGT, FO, CFDT, CTFC et CGC et la Fesac (Fédération des entreprises du spectacle vivant, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma) pour les employeurs participent à la négociation intermittents.

La présidente de la Fesac Claire Guillemain a fixé deux dates pour ces auditions, les 4 et 9 mars, et a précisé que la négociation partirait des propositions des salariés.

La profession doit s’entendre sur les futures conditions d’indemnisation des intermittents, mais dans la limite d’un « cadre financier » qui fixera le montant des économies à réaliser.

La dette attendue de l’Unedic pour cette année est de 30 milliards, selon les dernières prévisions du régime, et le gouvernement table sur 800 millions d’euros d’économies nouvelles cette année.

Ce cadre financier doit être fixé le 8 mars, date de la prochaine réunion entre le Medef et les partenaires sociaux dans le cadre de la négociation interprofessionnelle de la convention chômage

« Si on nous dit que les 100.000 intermittents doivent faire un quart des économies du régime, soit 200 millions d’euros, c’est la guerre! », a prévenu Denis Gravouil.

Selon lui, les intermittents ne représentant que 100.000 personnes, soit 3,5% du total des chômeurs indemnisés, « s’il y a des économies à faire, elles ne peuvent dépasser cette proportion, soit 30 à 40 millions ».

Claire Guillemain a rappelé qu' »un effort très important de 100 millions d’euros a déjà été fait sur les annexes 8 et 10″ de la convention d’assurance chômage qui concernent les intermittents.

http://www.boursorama.com/actualites/premiere-reunion-de-la-negociation-sur-l-assurance-chomage-des-intermittents-4d7fa1672c35c98cc6ad62d9662114fa

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