POTIER#1 VIVACULTURE

  • C’est en passant par la taille de pierre et lors d’un séjour en Andalousie qu’Anthony LAGARDE a découvert le métier de potier.
    Fasciné par les possibilités plastiques du tournage et de l’argile puis ensuite passioné par le travail de l’émail et du feu, il a préparé un CAP de tournage en céramique puis il a ensuite créé son atelier en 2006.

    SAVOIR-FAIRE
    Anthony LAGARDE fabrique des pièces utilitaires et culinaires en grès. Il utilise les argiles à grès de Doublet (producteur en Dordogne).
    Il façonne la majeure partie de sa production sur le tour ; il conçoit tous ses émaux à partir de minéraux naturels comme les roches et les cendres. Il obtient ainsi toute une gamme de textures et de teintes avec le fer, enrichie par le jeu des superpositions d’émaux et d’une cuisson oxido réductrice à 1300° : bleu de fer, rouge de fer, shino, céladon, tenmoku, kaki.
    Sa production se compose de vaisselle avec des objets usuels du quotidien.

Voici ce que nous dit Anthony Lagarde de sa démarche créative : “J’aime concevoir une pièce pour sa fonction afin que la forme et les lignes s’inscrivent dans un esprit de simplicité. pour que chaque pièce incarne ce qui me fascine et m’inspire dans la nature qui nous entoure : une complexité dissimulée, murmurée . »

  • Graines d’Argile :  Association regroupant les ateliers des céramistes dans le département de la Lozère.
  • 31EME MARCHE POTIERS à MILLAU                                                                                                                                     La Graufesenque est un site archéologique sur le territoire de la commune de Millau dans le département de l’Aveyron, France. C’est le plus important atelier de poterie de l’empire romain au milieu du ier siècle, notamment pour la céramique sigillée.

La Graufesenque est à environ 370 m d’altitude, au bord d’une petite plaine alluviale formée à la jonction de ces deux rivières, et au pied du flanc de coteau qui grimpe vers le sud-est jusqu’à un oppidum (797 m d’altitude). 

Le lieu était appelé Condatomagus (condate) = confluent ; magus = marché). En effet son développement est dû pour partie à l’activité économique qui s’y déroulait : une production très importante de céramique inspirée de modèles italiens. La Graufesenque était située sur le territoire des Rutènes, peuple gaulois.

Les ateliers de la Graufesenque ont fonctionné du ier siècle av. J.-C. jusqu’au milieu du iiie siècle, mais leur période de plus grand succès est au milieu du ier siècle.

Les potiers y produisirent une vaisselle fine, fréquemment marquée d’une estampille (sigillata en latin), appelée céramique sigillée (terra sigillata). Cette vaisselle à vernis de couleur brique, avec ou sans décor moulé, était fabriquée dès le début de l’activité du site.

On dispose de « bordereaux d’enfournement » gravés par les artisans sur des morceaux de terre cuite. Le très grand four de potier  permet de cuire jusqu’à 40 000 vases (céramique sigillée, 1 050 °C pendant 3 à 4 jours)

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