Musées : visites en hausse

Musée du Louvre à Paris et Abu Dhabi, Met Museum à New York, Centre Pompidou à Paris er à Metz, Teamlab à Tokyo, Château de Blois, Musées d’Orsay et de l’Orangerie, les monuments du CMN … l’heure est au bilan de la fréquentation des musées et institutions patrimoniales en France et dans le Monde.
 
La plupart des musées et monuments parisiens ont affiché, pour l’année 2018, de belles fréquentations, bénéficiant de la reprise du tourisme international. Aussi bien au Centre des monuments nationaux (CMN), à la Réunion des musées nationaux (RMN) qu’à Paris-Musées , on se félicite d’un bon cru 2018, malgré quelques samedis de fermeture en raison des « gilets jaunes » et la rénovation de plusieurs musées.
La menace terroriste avait contribué à réduire les années précédentes le nombre d’étrangers dans la capitale. Musée le plus visité au monde, le Louvre a ainsi annoncé avoir dépassé la barre des dix millions de visiteurs (soit une hausse de 25 % par rapport à 2017) ; l’Arc de triomphe est resté très fréquenté avec 1,6 million de visites (+ 6,36 %) ; le Centre Pompidou a affiché, avec 3,5 millions de visiteurs, une fréquentation en augmentation de 5 % ; le Musée d’Orsay a accueilli 3,2 millions de visiteurs (+ 3 %), le Grand Palais, 1,1 million. L’Orangerie a atteint un record avec plus de 1 million de visiteurs.
 
Le Louvre reste un musée populaire auprès des Français qui sont plus de 2,5 millions, en forte augmentation par rapport à 2017.

Le public scolaire, en particulier, redevient familier du musée : le Louvre a accueilli 565 000 élèves en 2018. Ce chiffre s’explique d’une part par la reprise des sorties scolaires et d’autre part par la qualité de la politique d’éducation artistique et culturelle développée par le musée, notamment autour de la Petite Galerie.

Le Louvre est un musée jeune : plus d’un visiteur sur deux a moins de 30 ans. Près d’un visiteur sur cinq a moins de 18 ans.

Au Havre (Seine-Maritime)musées et sites historiques ont pu bénéficier de la couverture médiatique de la manifestation Un été au Havre 2017. Les visiteurs, Havrais et touristes, se sont rendus nombreux dans les différents sites culturels qui, à l’occasion des 500 ans de la Cité océane, proposaient des expositions évoquant la ville et son patrimoine.

Le MuMa présentait deux expositions phares de la manifestation, avec Pierre et Gilles et le retour sur les cimaises de l’illustre tableau de Claude Monet, Impression, soleil levant. Plus de 139 000 personnes ont visité le musée en 2017. Une année satisfaisante pour ce site dont la fréquentation est en hausse depuis 2005.

Pour la conservatrice, « 2017 a été une année extraordinaire. Nous avons battu des records absolus en visiteur/jour : Impression(s), soleil a attiré 1 507 visiteurs par jour. L’amplitude horaire, de 7h30 à 20h30, a participé de ce succès. Cela a permis de réserver des moments privilégiés au public. Quelque chose de particulier s’est créé dans ces ouvertures hors norme. » Ce sont surtout les Normands qui ont visité l’exposition qui mettait à l’honneur l’œuvre de Claude Monet : 72% des visiteurs venaient de la Région.

LE MUMA REJOINT LE RÉSEAU DES MUSÉES DE NORMANDIE

Le musée d’art moderne André Malraux vient d’adhérer au Réseau des musées de Normandie rejoignant ainsi une centaine d’autres institutions culturelles normandes.
 
Le 16 janvier 2018, la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, avait dévoilé les lauréats de la première édition du prix annuel « Osez le musée ». Ce prix distingue les musées engagés dans une politique volontariste et novatrice en direction des personnes en situation d’exclusion ou de vulnérabilité sociale et économique. La création de ce prix était inscrite dans les conclusions de la mission Musées du XXIe siècle conduite en 2015-2016.
 
PRATIQUES CULTURELLES
 
On ne va pas au cinéma, assister à un spectacle ou visiter un site culturel dans les mêmes proportions selon ses revenus. Si 42 % des 20 % les plus riches déclarent aller au cinéma plus de trois fois dans l’année, c’est le cas de seulement 17 % des 20 % les plus pauvres (Insee, données 2015). Les pratiques culturelles différenciées en fonction des revenus sont encore plus fortes lorsqu’il s’agit d’assister à un spectacle (théâtre, concert, spectacle vivant) ou de visiter un site culturel. Les plus modestes sont trois fois moins nombreux que les plus favorisés à le faire. Si 6 % de la population dit n’avoir pas pu se permettre d’aller au cinéma sur une année, 17 % des 20 % les plus pauvres sont dans ce cas, contre 1 % des plus riches. La proportion est sensiblement la même en ce qui concerne le fait de ne pas pouvoir se permettre d’assister à un spectacle ou de visiter un site culturel faute de moyens financiers.
 
De très nombreux facteurs se conjuguent pour expliquer les pratiques culturelles. Parmi eux, le milieu social est central. Parce qu’il faut mettre la main au portefeuille le plus souvent, mais aussi du fait de l’influence des personnes avec qui l’on vit, de ses origines familiales ou de son diplôme. Ceux qui ont eu l’habitude de visiter des musées dans leur enfance sont beaucoup plus familiers de ces lieux souvent intimidants. Même chose pour ceux qui ont eu accès aux clés de compréhension de l’art (l’histoire du créateur, de son œuvre, le contexte historique, etc.) au cours de leurs études. Encore ne faut-il pas y voir une mécanique implacable : l’élévation du niveau de qualification joue dans le sens de la démocratisation des pratiques.
 
https://www.inegalites.fr/Les-pratiques-culturelles-selon-les-categories-sociales-et-les-revenus?id_theme=20
 

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