LOUISE AGAY au MONTE CRISTO
Photographe amateur d’une trentaine d’années, Louise s’intéresse aux possibilités offertes par l’hybridation. Procédés anciens et technologies modernes. Pourquoi photographier l’animal le plus photographié au monde ?
Pourquoi ne pas interroger ce lieu commun, avec ce qu’il a de fascinant dans son universalité ? Dans les millions de photographies, plus rares sont celles qui évoquent le couple chat/humain. La relation est soit mise en scène, soit rarement montrée.
Louise Agay expose ses palladiotypes au Monte Cristo. Ces photos sont produites grâce à l’association de deux procédés : la prise de vue est réalisée à la chambre noire sans objectif (le sténopé) et le tirage est un palladiotype. Le tirage palladium, une technique née en 1840, a connu un réel succès à la fin du XIXe siècle. « Le palladiotype est l’un des procédés de tirage les plus pérennes qui soit. Il ne craint pas la lumière. Incrusté dans le papier, la palladium est inaltérable » souligne Louise Agay.
Cette nouvelle exposition s’intitule « Le Havre-New York ». « Le Havre et New York ont quelque chose d’indéfinissable en commun, de l’ordre du rétro-futurisme. New York c’est l’avenir tel qu’on l’imaginait dans le passé et des immeubles d’un siècle ont un aspect moderne. Le Havre est un peu intemporel.
Jusqu’au 31 janvier
1 quai de Southampton LH
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