Brasilia, l’impossibilité d’une conférence.

Puisque les débats sont d’actualité, permettez-moi de vous faire part de ma déception d’avoir assisté à la conférence du 25 mars dernier, « Brasilia, la possibilité d’une ville » dont les invités étaient Thomas Soriano, professeur, sémiologue, et Delphine Boeschlin, artiste et graphiste.

« L’Université populaire continue à alimenter et à accueillir le dialogue passionnant qui s’échange au Havre entre l’Université et la Scène Nationale du Volcan où Sciences et Arts, réfléchir et produire, penser et créer, résonnent ensemble ».

Ces lignes écrites par le Président de l’Université et le Directeur du Volcan devraient être rappelées à nos conférenciers du lundi.

Certes une conférence menée par deux personnes peut être périlleuse. Elle le fut tant les réponses à la question « Comment vit-on dans une ville qui ne ressemble en rien à la région ou au pays dans lequel elle est inscrite géographiquement ? » fut succincte, au point d’observer qu’elle ne fut pas préparée.

Comment peut-on prétendre captiver un auditoire, certes bienveillant, en échange seulement de quelques impressions de voyageurs égarés à Brasilia, quelques photos, quelques digressions anecdotiques meublant ces interruptions de « regards croisés » des deux protagonistes.

Cet exposé a manqué de rigueur. Les deux conférenciers ont-ils oublié qu’il sera enregistré sur le site Canal U ? Les applaudissements de fin de séance prouvent cependant que le public particulièrement bienveillant reste attaché aux initiatives de l’Université populaire.

Personnellement, pour une fois, je n’ai pas applaudi.

Gilbert Charil, le 26 mars 2019

 

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