Assemblée Générale du 23 mai 2011

Introduction :

Ce rapport moral est placé sous le signe du cinquantenaire de la MCH : 1961-2011, l’occasion pour nous de célébrer un événement politique majeur, la mise en œuvre d’une politique culturelle de décentralisation et de démocratisation de la culture.

En 2011, certes, le monde n’a apparemment pas grand chose à voir avec celui d’il y a 50 ans.

Gardons à l’esprit les avertissements de B. Mounier en 1971 : « Nous voulons que la déclaration de la culture pour tous passe dans la vie quotidienne. Mais le rêve d’une vie quotidienne embellie par la culture sans toucher aux structures sociales représente une utopie ».
Or, si nous voulons brosser un bref tableau du contexte national dans lequel la vie culturelle se déroule, nous devons tenir compte de la hausse du chômage en mars 2011 de 3,8% par rapport à mars 2010, soit entre 9 et 10% de la population. Nous ne pouvons occulter la crise financière qui a révélé les dysfonctionnements d’un marché déréglementé, et touché les populations de plusieurs pays, en aggravant les inégalités. Les jeunes, notamment, sont les 1ères victimes du ralentissement de l’économie.

N’oublions pas que, si la culture ouvrière a changé en 50 ans, ces transformations, dues à des mutations sociologiques, des bouleversements intervenus dans le monde du travail, de la précarisation de l’emploi, des délocalisations, ne signifient pas pour autant disparition.

D’autre part, depuis la mise en œuvre en 2007 de la RGPP (réforme générale des politiques publiques)  pour « réduire le poids des dépenses publiques » et qui concernait les 2,3 millions d’agents de l’État, nous avons assisté à la suppression de 50 0 00 emplois dans l’éducation. « D’ici à la fin du quinquennat, le nombre des fonctionnaires de l’État aura été réduit de 150 000 »… Devons-nous taire l’inquiétude de beaucoup à propos du bon fonctionnement des services publics et des conditions de travail des fonctionnaires ?

En ce qui concerne le ministère de la culture, André Malraux considérait qu’il était du rôle de l’Etat d’impulser les choix en matière de création et de diffusion artistiques. Mais, la Cour des comptes vient de dénoncer, dans un rapport d’une grande sévérité, l’incapacité du ministère à exercer contrôle ou impulsion… Les raisons en sont que l’Etat a cédé aux collectivités territoriales une partie de ses missions, mais surtout que ses caisses sont vides.

En revanche, peut-être pouvons-nous nous réjouir de l’expansion des moyens de communication qui peut mettre l’information, et l’échange, à la portée d’un nombre de plus en plus grand d’habitants : multiplication des chaînes à la télévision, 41 millions d’internautes.

Réjouissons-nous également de l’engagement de beaucoup de nos concitoyens dans des associations de toutes sortes, signe de conscience, de volonté d’action, souvent de solidarité.

Dans ce contexte général, qui sommes-nous maintenant ? Quel est notre rôle ? A quoi servons-nous ? En effet, nous avions un mandat : répondre à ces questions.

La situation de notre association a changé. Nous affirmons que cette année, notre rôle s’éclaire et se concrétise. De gestionnaires, nous sommes en effet devenus des accompagnateurs privilégiés de la scène nationale, observateurs attentifs, ambassadeurs du Volcan auprès des publics et de partenaires culturels divers.

Déjà en 1966, Marc Netter, directeur, évoquait dans un autre contexte, « ces correspondants qui serviront de relais entre le public et la MCH ». il déclarait : « nous ne pouvons nous permettre la naïveté de croire au mythe de la culture populaire hic et nunc…Il nous faut donc créer entre les individus et les masses des « groupes-tampons » selon l’expression de Pierre Schaeffer …Voilà comment peut naître un art nouveau, vivant, vécu par le peuple, populaire ».

Je voudrais vous montrer que, pour nous, cette mission est toujours celle de la scène nationale, en premier lieu grâce aux efforts des professionnels, mais aussi grâce à la présence à ses côtés du groupe de spectateurs vigilants et toujours passionnés que nous sommes.

Lors de l’inauguration, A. Malraux a déclaré « c’est ici que tout a commencé ». Ce cinquantenaire de notre maison de la culture est une occasion de nous rassembler : Le 24 juin au Musée Malraux, puisque c’est là que le musée-maison de la culture a été inauguré par l’Etat et la Ville. Nous voulons fêter cet anniversaire : concert rock avec le trio Last Highway, (Cabaret électric), lecture de textes de la fondation de la MCH, projection de photos de spectacles d’Elisabeth Delestre et JM.Lerat.

Ce qui nous intéresse, c’est l’idée de rupture par rapport à la réalité sociale de la 1ère moitié du 20ème siècle : ont été créées les bases d’ « une culture au service de la communauté ». L’esprit, c’est la joie que le partage de la culture suscite toujours en nous depuis la mise en œuvre par A. Malraux d’un grand dessein : « Tenter de donner conscience à des hommes, de la grandeur qu’ils ignorent en eux ». Et le 7 janvier au Théâtre de l’Hôtel de Ville, qui a hébergé de 1967 à 1982 la MCH. Nous organisons un grand colloque : «  la MCH, une aventure, une histoire en mouvement ».

Bien sûr c’était la 1ère de France, mais un journaliste André de Saint Martin ajoutait :« Restait à charge des responsables de faire que cette œuvre n’en reste pas à l’état embryonnaire, qu’elle trouve, à l’intérieur de sa vie même, sa raison d’être et son essor ».

Comment avons-nous joué notre rôle d’ « ambassadeurs », dans la lignée des ambitions de la maison de la culture ?

Tout d’abord grâce à notre site, www.asso-maisondelaculture.fr , outil formidable que nous offre le progrès technologique de notre époque. Grâce à lui, comme des « passeurs », ou des « éveilleurs », nous pouvons : Informer nos visiteurs : en priorité de la programmation du Volcan (la saison entière est présentée sur son calendrier), ainsi que les informations qui le concernent (futurs travaux, déménagement..) et aussi des actualités culturelles de la ville : rappelons-nous les mots du directeur Bernard Mounier en novembre 1967 à propos d’ « un public en expansion, actif, évolutif, susceptible de collaborer avec nous – soit directement, soit par l’intermédiaire de ses relais, un public non figé ». C’est ce public-là auquel nous pensons.
Former les spectateurs en aiguillonnant leur curiosité par des éclairages, des connaissances, répondant à des questions que nous nous posons nous-mêmes, en tant que spectateurs, sur un auteur, un metteur en scène, ou encore un comédien, une œuvre, par exemple, ou en publiant un extrait de film-video. Qui était Alexandre le Grand ? D’où vient le Cirque Eloize ? Quel est l’intérêt du film de Dziga Vertov, L’homme à la caméra ? Comment Robyn Orlin travaille-t-elle ?

  • Ces compléments sont utiles avant ou après spectacles, selon qu’on désire, soit enrichir sa vision en préparant sa soirée, soit apprécier plus précisément l’œuvre et mettre des mots sur des émotions ou des idées nées du spectacle.

Ouvrir un espace d’échanges entre adhérents, entre spectateurs, grâce au forum ou à l’espace-commentaires : à part la presse, nous sommes les seuls à offrir ainsi aux spectateurs des possibilités de s’exprimer, soit sur les spectacles, soit sur la culture et la politique culturelle. Nous ajoutons une rubrique « informations sur la culture et la politique culturelle », parallèle à l’espace forum, qui publierait des articles de fond sur la culture, permettant la réflexion.

 

  • Je voudrais citer Gabriel Monnet, en son temps directeur de la MC de Bourges : « Qu’est-ce que la culture ? C’est défiler devant la Joconde, ou c’est tenter de trouver ensemble le chemin par lequel les gens auront accès à la connaissance du monde ? ».

Soutenir la création et les créateurs grâce à la publication d’entretiens rédigés, enregistrés ou filmés. En 1969, Vincent Pinel regrettait : « Il y a encore des gens qui considèrent les (artistes) comme des saltimbanques…Nous sommes obligés de prouver que nous travaillons » !!

  • Saluons l’initiative de nos administrateurs, Clairelise Chobelet qui publie ses interviews d’acteurs culturels, ou Jocelyn Brudey et Georges Vérin qui ont entrepris d’interroger 7 artistes havrais.

Proposer des liens vers d’autres acteurs culturels : cette initiative est tout à fait nouvelle au Havre. Nous projetons de passer à la vitesse supérieure : ouvrir un espace communautaire ouvert aux associations, qui le désirent ou qui n’ont pas de site, afin qu’elles puissent éditer elles-mêmes leurs informations, selon une charte, des règles précises, en contrepartie de leur adhésion. Ainsi après avoir prouvé son intérêt pour tout le travail fourni par les associations, et son sérieux, notre site deviendrait incontournable.
Le bilan de notre site à ce jour est encourageant : au mois de mai par exemple 1100 visiteurs, 2196 pages lues, 38 pays différents…

D’autre part, le développement de liens avec d’autres Havrais et aussi des partenaires culturels, institutionnels ou associatifs nous a permis d’affirmer notre existence dans la ville.
Notre Saison haïtienne a favorisé la réalisation de cet objectif.
En effet, nous avons fait découvrir l’art et la culture haïtienne aux Havrais, dans un moment fort de solidarité après le séisme de janvier 2010 : quelle joie de partager le savoir du collaborateur du Monde Diplomatique C.Wargny, ou celui de l’historien havrais Eric Saunier lors de son colloque sur la traite négrière entre le Havre et Saint Domingue, d’accueillir les écrivains Gary Victor et Dany Laferrière, d’exposer et vendre des ferronneries d’art pour Livres sans frontières !
Nous avons noué des contacts étroits avec des partenaires, tel que nous ne l’avions jamais fait, et grâce à cette collaboration, nous avons pu mener à bien ces manifestations : l’université, l’IUT, l’ISEL, la Maison de l’étudiant, la bibliothèque Senghor, l’Ecole de Management, la Galerne, les Yeux d’Elsa, le JUPO, les Musées historiques, les associations solidaires du CERASIH lors de la Semaine de Solidarité Internationale à laquelle nous avons participé, avec le soutien financier du Conseil Régional …

  • Beaucoup d’entre nous, cependant, ont vivement regretté l’absence du Volcan dans l’accueil de ces évènements, d’autant que toutes ces manifestations ont été des moments de fréquentation et d’émotion.

Par ailleurs, nous avons eu à cœur de représenter notre association à différents évènements, spectacles, débats, concerts, dans le double but de la faire connaître, mais aussi de soutenir des acteurs culturels havrais et de participer avec plaisir au bouillonnement culturel de la ville : par exemple le JUPO, le Festival Piednu, le Cabaret, Le CCN avec les Météores, le Bastringue, le théâtre des Bains-Douches, le Satellite Brindeau, le Studio et le Sirius (nous avons adhéré à leurs associations d’amis), l’Ecole d’art et j’en passe.… .

Finalement, si nous ne sommes plus en charge de la scène nationale, nous essayons chaque jour, s’il en est besoin, de partager notre goût de la culture avec les Havrais. Comme un écho à ce que déclarait en 1969, M.Huret, secrétaire du comité d’entreprise de l’usine Dresser-Dujardin : « Nous tâchons de donner aux travailleurs le goût de la culture plutôt que de la diffuser.»
Notre ambition est toujours, avec plus d’humilité que jamais, mais avec constance, comme le rêvait Brecht, de faire « du petit cercle de connaisseurs, un grand cercle de connaisseurs ».
Et aux conseils d’administration du Volcan (EPCC) plus informatifs et administratifs qu’auparavant, nous transmettons les questions et commentaires des spectateurs, selon notre mandat.

Par ailleurs, le déménagement du Volcan à la Gare Maritime nous oblige à nous occuper de nos précieuses archives historiques. André Malraux, après avoir admiré le musée, affirma : « La maison de la culture qui y est rattachée est certainement la première et je souhaite qu’elle soit également copiée à de multiples exemplaires dans notre pays….Il n’y a pas une maison comme celle-ci au monde, ni même au Brésil, ni en Russie, ni aux Etats Unis.»
Nous avons donc demandé à la VDH de les accueillir aux Archives municipales où elles ont toute leur place, où les chercheurs et les étudiants pourront aisément les consulter : l’aventure du ministère de la culture (entamée en 1959) et des maisons de la culture (dont la 1ère est la nôtre) est emblématique de la politique culturelle du 20ème siècle.

La vie du Volcan va changer en raison des travaux de réhabilitation et de son déménagement provisoire pendant cette période : nul doute que notre association aura à cœur d’accompagner la SN dans cette aventure.
En effet, les contraintes sont multiples notamment en raison de l’éloignement. Nous aurons l’impression d’un retour en arrière, quand les Volcans n’étaient pas construits et que la MCH était cette « cathédrale éclatée » dont parlaient certains.
Essayons d’éviter l’effritement du public et la perte d’identité de la SN.
Voyons cette période comme une chance pour la SN d’aller dans d’autres lieux, d’autres quartiers et d’étendre son attrait.
C’est pour nous l’occasion de remettre en chantier nos rencontres d’après-spectacles, d’autant qu’un espace de restauration-bar est prévu. Nous avons demandé à JF. Driant d’intégrer une présentation de notre association dans la brochure de saison.

Plus généralement, au niveau local, le maire vient de présenter ses projets culturels, de l’ordre de 80 millions d’euros (dont 50 M pour la VDH) : Volcan, Fort de Tourneville, Sirius, Electro, Museum…Il n’a pas besoin de nous convaincre que la culture est essentielle à un individu comme à une collectivité, et que les rénovations multiples répondent à une nécessité.

Cependant, « l’organe ne crée pas la fonction » ! Nous sommes attentifs aux moyens mis en œuvre pour que les hommes et les associations qui font vivre les lieux et les bâtiments, puissent effectivement agir : cette politique culturelle ne peut être détachée de la vie sociale, ni du contexte local et national.

  • Cette année le nombre des abonnements est resté stable (2500), 42000 billets ont été vendus. Il semble qu’on assiste à une certaine recomposition du public, et l’émergence d’une vraie fidélité : des spectateurs reviennent.
    Nous aimerions avoir quelques statistiques, quelques chiffres illustrant cette évolution des publics.

En ce qui concerne les spectacles, nous répétons que nous n’attendons pas des spectacles « agréables » ou « désagréables », mais des spectacles qui portent du sens et des émotions fortes, qui nous nourrissent, et peut-être nous éclairent sur nous-mêmes et sur le monde… Je n’en cite que 4 parmi d’autres : Pollock, de Paul Desveaux, Les fenêtres éclairées de Laubu, Sans objet, d’Aurélien Bory, Walking next to our shoes de Robyn Orlin.

Rendons hommage au travail de l’équipe : Maryse Ricouard a organisé des rencontres autour de Bartabas afin de préparer les associations au spectacle pour éviter un i malentendu, tout le monde s’attendant à revoir du Zingaro ! Elle a mis en place un stage butô pour les travailleurs sociaux et responsables d’associations avec Yumi Fujitani, 1ère danseuse dans la Compagnie Ikeda Carlotta…  Stage renouvelé, plus consistant pour les comédiens professionnels et amateurs : on retrouvera Yumi Fujitani, encore cette saison puisque Catherine Diverres présente un hommage à Kazuo Ohno.
Elle a poursuivi les tables de lecture dans les quartiers avec Corinne Belet, autour des textes de La duchesse de Malfi, Le tigre bleu de l’Euphrate, Pollock et Harper Regan…
Il y a eu 4 rendez-vous d’apéros conte dans les quartiers avec Sylvette Bonnamour, une commande Volcan autour des thématiques de – Alexandre le Grand, la Perse, la mort – Robyn Orlin, l’Afrique du sud – et Casse-noisette…
Citons aussi un stage « formation de l’acteur », stage professionnel avec Yano Iatridès, (chorégraphier pour le théâtre) la chorégraphe qui a préparé les comédiens de Pollock… Enfin, 300 élèves de terminale des lycées du département ont été rassemblés pour une rencontre Art et philo avec Fabrice Bourlez, professeur d’esthétique à l’Ecole d’Art du Havre(la seconde expérience de cette saison et qui se poursuit pendant celle qui vient avec Marcel Gauchet pour Philo et politique)… Deux adhérentes participantes nous donneront leur témoignage (Sylvette Bonnamour et Mary Berkelmans)

Pour les enseignants et leurs élèves, auxquels nous sommes très attachés, Emilie Dupont a poursuivi les partenariats découlant des dispositifs financés tels que l’option théâtre du lycée Porte Océane, les ateliers artistiques des collèges Raoul Dufy, Jules Vallès, Claude Bernard, le jumelage avec le lycée hôtelier Jules Lecesne ainsi que l’option danse du lycée François 1er.
Rappelons que Malraux dégageait ainsi le sens de la journée du 24 juin 1961 :  « Aujourd’hui, Messieurs, c’est à l’Enfant de 15 ans que nous dédions et que nous offrons l’œuvre que nous venons d’inaugurer ».

Emilie Dupont a pu mener cette saison un certain nombre d’actions pédagogiques autour des spectacles, avec les enseignants concernés : Des visites du Volcan, commentées et axées sur les métiers du spectacle, l’histoire du lieu et de son architecture, son organisation : celles-ci ont concerné 443 élèves provenant des collèges et lycées du Havre, mais aussi d’autres établissements tels que l’école d’art, l’école d’architecture, l’IUT, l’EMN…. Elle a pu amorcer au cours de certaines d’entre elles un travail directement lié aux équipes présentes, et organiser de ce fait des visites « dans le décor » des spectacles.

Des rencontres en amont ou en aval des spectacles avec les artistes de la saison, en classe ou au Volcan, avec Nasser Djemaï, Julie Bérès, Yvan Duruz, l’équipe du Géant de Kaillass, Lucie Valon, Cécile Roussat, Nadia Xerri, AC Vandalem : 276 élèves concernés. Des interventions en classe (avec Olivier Lefebvre ) pour préparer les élèves, notamment sur Les Dissonances, L’orchestre de Russie, le Carnaval baroque, Le tigre bleu de l’Euphrate, Walking next to our shoes : environ 405 élèves concernés
A cela s’ajoutent des ateliers ponctuels avec les artistes de la saison:
atelier costume avec les classes mode du lycée Jules Lecesne, atelier cirque avec les élèves en hôtellerie de Jules Lecesne et Cirkutopik, atelier danse avec la compagnie Decouflé pour des élèves du collège de La Hève, Atelier théâtre avec AC Vandalem pour l’option théâtre de Porte Océane, atelier marionnettes avec la compagnie Turak pour le collège Jules Vallès.

Au total, ce sont 1700 élèves qui ont bénéficié de nos actions pédagogiques cette saison (attention certains ont suivi plusieurs actions, ce qui nuance les chiffres).

L’an prochain, il est prévu d’établir des parcours scolaires « sur mesure » avec des outils pédagogiques adaptés aux niveaux des élèves. L’équipe organisera également des ateliers avec les artistes, et développera son partenariat avec les étudiants de l’université du Havre grâce à ses artistes en résidence.

En ce qui concerne Olivier Lefebvre, il s’est occupé cette saison des propositions d’actions culturelles à destination du Tout Public : Bords de scène, conférences faites par lui au conservatoire sur le Butô, sur les métissages en danse, sur Béjart.

Des tables rondes autour de la programmation ont été mises en place avec l’université : « British so British » en novembre.
Temps de rencontres avec les artistes en amont des spectacles : « Les trois coups avec ».

Il a mis en place également des dispositifs transversaux dont le plus bel exemple est la semaine d’exposition qui aura lieu du 1er au 4 juin au Petit Volcan en partenariat avec l’ESAH et la Saison graphique. Les étudiants (ils sont 12) ont travaillé sur des propositions plastiques, photographiques ou numériques autour de l’empreinte laissée par le Petit Volcan et les spectacles qui s’y sont déroulés.

Enfin, il s’est occupé de la mise en place des dispositifs « Danse au Lycée » (50 enseignants concernés), « Danse au collège » ainsi que de l’atelier académique danse autour de Catherine Diverrès en partenariat avec la DAAC du rectorat (15 enseignants).

En conclusion, au vu de ce bilan et des perspectives originales ouvertes par la saison prochaine, je vous demande de vous inscrire dans notre projet d’être des « ambassadeurs » vigilants de la SN, des spectateurs actifs, attentifs à la vie culturelle havraise.

Nous ne sommes plus en 1961. Il s’agit de repenser notre action, loin des reliques et de la nostalgie : les fondateurs de la MCH, au cours de ces 50 ans, ne nous ont pas habitués à « coller » au passé. Notre histoire nous incite à suivre leur exemple, c’est-à-dire à porter notre regard vers l’avenir, un avenir que nous faisons avec modestie et opiniâtreté.

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